Port Elizabeth

Quelques jours à l'ouest de la péninsule Courbet, du val Studer jusqu'à Port Elizabeth, une randonnée hivernale dans les montagnes environnantes.

Du soleil et une belle rando qui s'annonce:
Adrien (chef météo) à gauche et Pierre-Emmanuel (médecin) à droite

La neige, le soleil et les photos de vacances!

Le mont Ross est enneigé

L'air est léger, l'espace est ouvert, les montagnes se précisent.

Arrivée à la cabane Jacky,
petit chalet au pied du plateau du Tussock et des contreforts des monts du Château

Nous continuons vers Val Studer goûtant les plaisirs de l'hiver...

Traversant une jolie vallée enneigée (qui s’avérera être une énorme souille!),

Longeant la rivière du Sud, hérissée de petits pics de glace.

Igloo pour lapin 

 Piste noire pour lapins.

Nous arrivons à la cascade Studer, toute gelée en cette saison. Bien cachée au fond d'une énorme fissure de la roche, elle sort des entrailles du Mont Crozier. 

2ème jour:  Le redoux fait fondre la neige et les souilles réapparaissent. Nous partons pour Port Elizabeth. 

Le lac supérieur

En vue de la baie de Hillsborough, à l'ouest de la péninsule Courbet

Nous arrivons à Port Elizabeth au coucher du soleil

 Nous plantons la tente dans un paysage digne d'une pub du Vieux Campeur

et le soleil se couche.

Ce soir là, à 40 kilomètres de la base, je vais répondre à un petit interview de Daniel Fiévet, journaliste à France Inter et passer en direct dans l'émission "Le temps d'un bivouac". La chance était avec nous, la liaison téléphonique excellente, le temps clément, tout s'est bien passé. Un petit témoignage en hommage à toute la base et au travail des VSC qui hivernent dans les TAAF.

Le temps d'un bivouac - France Inter - 2 juillet 2013

3ème jour: Après une nuit fraîche mais bien abrités du vent, il se met à pleuvoir et nous allons nous engager dans notre pire transit.

Pliage de la tente sous des trombes d'eau

La prochaine nuit devait également se passer sous la tente mais la tempête va nous empêcher de continuer et nous obliger à nous replier sur la cabane de Studer.
Le déluge et les rafales de vent à 50-60 nœuds, voire plus, soulèvent des embruns et forment des tourbillons sur les lacs gelés. La puissance du vent soulève et entraîne des plaques de glaces qui s'envolent. Difficile de faire des photos souvenir!
Nous arrivons à Studer, à la nuit, complètement trempés.




 4ème jour: Après avoir un peu séché, nous repartons sur les hauteurs au dessus du Val Studer.

 Dans la vallée de Studer, la neige a fondu,
laissant apparaître les bruns et roux des souilles.

Au-dessus de 700 mètres, la neige est toujours là.

On ne regrette pas nos efforts!

Aujourd'hui encore, le temps...

... ne nous gâte pas.

Mais je réussis quand même ma photo souvenir de vacances!

Et pour finir, une jolie vue sur Port aux Français, Molloy et même la baie Norvégienne avant de

 redescendre dans le brouillard et rentrer sur la base le lendemain.